samedi 26 mai 2012

A la poursuite...

... de mes découvertes ! 
   La sortie à Lamin Lodge avec Lamin "bird" se fait en 2 temps. La première sur la pirogue, la seconde à pied à travers les champs de riz.


   Hors saison "verte" c-à-d des pluies en été, les rizières sont utilisées pour d'autres cultures comme ici poivrons, tomates, yam (3 igname) ou patates douce (5). Des puits sont creusés à même le sol et fort heureusement il ne faut souvent pas aller bien profond (4). La plupart des parcelles sont sur le principe carrés monticules pour permettre l'irrigation tout autour. 
  J'ai découvert un arbre qui sert de météo : le honey locust tree (2 Parkia biglobosa - néré en Bambara). Cet arbre à farine, ou caroubier africain, produit de longues gousses et peut avoir une racine pivot de 60 m pour aller chercher l'eau en profondeur. Les locaux surveillent sa floraison car quand ils voient les arbres se couvrir de boules/fleurs de mimosa géantes pourpres (1) alors ils savent que la saison des pluies n'est pas loin.


    Les abeilles dont le miel de mangrove est très réputé, font souvent leurs essaims dans la nature. Ici c'était tout en haut d'un baobab et cela va être compliqué de récupérer du miel dans un tel cas (gauche haut et bas). Parmi les oiseaux nous avons aussi vu ... mais de loin comme souvent d'ailleurs un piapiac, corbeau local (bas milieu)
   Vu les nombreux points d'eau il y avait beaucoup de libellules. Heureusement elles préfèrent batifoler que de croquer les légumes forts colorés ☺


   Après les rizières, nous sommes passés près d'habitations dans le quartier de Darenka (haut gauche, bas droite). A cet endroit la profondeur du puits nous a surpris ! (bas milieu). Il est classique de voir des termitières géantes (bas gauche) de partout. Nous avons longé Kumo Kunda lodge (gauche milieu) qui propose des logements et produit aussi du miel dans ses nombreuses ruches. Un bâtiment étrange est resté un mystère pour moi (grande photo). Pas un logement c'est sur vu l'entrée petite et grillagée et Lamin n'a pas éclairé ma lanterne sur ce coup-là.
   4 bonnes heures de découvertes... il est temps de rentrer !

mardi 22 mai 2012

Lamin à Lamin lodge

   Sur une banquette de mini-van 2/3 et 1 siège, je me retrouve sur le 2/3 à côté d'une personne très imposante et c'est sur une demi fesse que je suis pour les 35 mn de route vers Lamin Lodge. Arrivée avec le muscle fessier tétanisé, je remercie que ce n'ait pas été pour le voyage de 6 h dans l'avion charter de Thomas Cook car là cela aurait été étouffée que je finissais. Piquer l'espace des autres... quel culot !


    Ce jour, c'est donc de Lamin Lodge que je découvrirai les oiseaux et la nature dans la mangrove. En arrivant on fait face à l'arbre internet où les guides ont peint leur petite annonce avec toutes les coordonnées nécessaires. Rigolo, mais pour arriver dans ce trou perdu, il a déjà fallu prendre le guide ! Lamin Jobaate (gambiabirdingexplorers.com) est le notre, expert des oiseaux, basé à l'Atlantic Hotel. Le fameux "Lamin bird" ☺
    L'eau dans la mangrove ne stagne pas mais circule paisiblement au rythme des marées. En Gambie il y a 6 espèces de mangrove, mais dans cette zone seule une est présente.
    Les longs bois de la mangrove sont très appréciés car leur teneur très élevée en sel les rend résistant aux termites. Les feuilles de palétuvier servent en teinture et selon la maturité donneront différents teints. Les jeunes pousses donneront des tons jaunes alors que les feuilles tombées tourneront au rouge en 1 semaine, puis au marron. Aux feuilles sont ajoutés du sel, de la soude et un colorant pour renforcer la teinte. La feuille a un effet fixateur de couleur, et si les 3 "stades" de feuilles sont utilisés ensemble, c'est de l'indigo qu'ils obtiennent... selon les dire d'un des 2 pilotes de la pirogues.


    Une activité très importante dans ce quartier est celle des huîtres, et les femmes vont seules ou en groupe, chacune avec leur embarcation, s'enfoncer dans la mangrove (haut gauche) pour récolter le précieux "trésor". Comme toutes n'ont pas de bottes et que les huîtres sont extrêmement coupantes, elles empaquettent leurs pieds dans des bouts tissus. Elles n'oublierons pas de ramener aussi le bois qui permettra de cuire les huîtres (droite haut et bas). Les coquilles broyées additionnées d'eau salée serviront à la création de peinture blanche. Avec du sable cela constituera de la chaux pour faire les murs, et pour la nourriture des volailles, c'est de l'argile qui sera mélangé aux coquilles.
    Les hommes eux pratiquent la pêche, activité nocturne, ou les promenades de touristes en pirogues ou bateaux à un étage "solarium". Les bateaux appartiennent à la communauté locale et les gens travaillent en association.


    De nouveau j'ai pu observer d'assez près l'Anhinga d'Afrique (African darter - Anhinga rufa) aussi appelé oiseau serpent. Ce dernier nom lui vient de son long cou qu'il garde hors de l'eau quand il nage. Il a les pattes palmées et plonge pour attraper poissons et amphibiens sous l'eau. Une fois à la surface il va jeter son poisson en l'air pour pouvoir l'avaler tête la première. Ensuite il peut rester des heures sur un perchoir de choix à se sécher et surveiller. L'adulte mâle est sombre (haut et bas gauche) contrairement au jeune qui sera plus couleur sable (bas milieu) Il mesure entre 80 et 97 cm.
   Un oiseau rare à rencontrer car nocturne est le Héron Bihoreau à dos blanc (White-backed night heron- Gorsachius leuconotus). Il aime la mangrove et l'eau douce et j'ai pu apercevoir son gros oeil cerclé caché dans les branchages (bas- droite).


     Nombreux sont les guêpiers nain (1 Merops pusillus) mais aussi les guêpiers de Perse (2 - Merops persicus). J'adore voir le Martin pêcheur pie (3&4 - Pied Kingfisher - Ceryle rudis)
    Ensuite, une fois à nouveau sur terre, nous avons vu un beau papillon (5). Pas de nom, désolée !

vendredi 18 mai 2012

Mon 1er coucher de soleil gambien !


   Nous ne faisons pas face à l'ouest et le soleil se couche derrière l'hôtel ou des bâtiments, jamais sur l'océan, du coup on ne profite jamais des différentes couleurs offertes par ceux-ci.
   Marcet Gaby nous ont invité "chez eux" au Sheraton et nous avons savouré ces précieux instants.

lundi 14 mai 2012

Bijilo, la nature

   Bijilo, petit bout de forêt sympa 


    L'avantage de la saison sèche est qu'il y a beaucoup d'arbres nus. Bien pratique pour observer les oiseaux. Tel ce très joli Guépier nain (Merops pusillus) que l'on rencontre très facilement .


    Inévitablement, on voit des Green Vervet car c'est leur habitat.


  Monsieur Red Colobus ne descend pas de son arbre, mais cette fois-là, nous en avons vu beaucoup sautant d'arbres en arbres, se faisant des câlins ou juste une petite sieste. Trop mimi !

vendredi 11 mai 2012

On s'amuse de peu !



1 - C'est le A qui me fait marrer
2 - Vu à Bakau ce mur pour tester sa vision. "Programme d'auto-test de la vision. Se tenir à 5 mètre, couvrir l'oeil gauche pour tester l'oeil droit. Faites la même chose avec l'oeil gauche. Si vous ne pouvez pas voir le E alors faites tester votre vision". Juste excellent. Notez que le E est plus gros que le texte du dessous qui intime d'aller consulter !
3 - Une sieste ou essaie-t'il quel sera le meilleur emplacement futur ?
4 - Seul dans la rue une vision rouge !
5 - Les jardiniers à l'hôtel ont décidé qu'il était temps de brûler les verdures. Disons tout de même : Qu'ils n'ont pas retiré les sacs plastiques dans lesquels certains déchets avaient été amenés
Qu'ils n'ont pas vérifié le sens du vent et ont enfumé tout le monde dès 17h.
Que dans tout le monde il y avait la Présidence, donc le président, et qu'il a fait envoyer un camion de pompier.
Ha, ha, ha impayables !


1 - Nettoyage de rue avec bout de bâton au milieu d'un grand carrefour en pleine journée
2 - En pleine journée encore, un convoi très spécial au beau milieu de la route. Chaud devant... derrière.. et de coté d'ailleurs. 
3 - Un pare-brise fendu cela coûte cher à réparer donc l'alternative est la pose d'autocollants !
4 - Retour à la maison après le lycée. Tout moyen de transport est bon et chacun trouve sa place... même debout. Mieux vaut ne pas freiner brusquement !
5 - Le camion est plein à ras bord et ils trouvent toujours moyen d'en rajouter. Allez les gars il ne reste plus que 450 cartons ☺

mardi 8 mai 2012

Dans la rue

   Comme au moins 7 mois durant il n'y a pas une goutte de pluie, les artisans s'installent carrément dans la rue.


  C'est à Serrekunda qu'ils sont le plus nombreux et c'est toujours surprenant de voir les étalages de fauteuils et canapés, mais tous les commerces existent que ce soit les quincailliers, garagistes ou surtout des bric à brac.


    L'autre jour je suis allée dans Banjul avec James et comme sa fille Isatou, 4 ans 1/2, n'avait pas repris l'école, nous sommes passés voir ses 2 titous.
    Quand on va à Albert market, on peut monter sur l'arche qui fait porte d'entrée. L'accès est libre, nul besoin de guide. Il suffit de prendre l'escalier et vous arrivez sur ce pont pour une vue "aérienne" du marché (bas droite).
   Quand on circule en voiture, on rencontre toujours des charrettes tirées par des ânes ... très souvent à contresens. Cela semble être un jeu ici car nombres de cyclistes le font aussi... "La roulette gambienne " LOL. Un jour il y avait même une voiture qui a bien fait 200 m à contresens ! C'est surprenant tout de même et on a un instant de confusion en se demandant si l'on est parti du mauvais côté de la route !!

samedi 5 mai 2012

Dog Island 3ème tentative.

   Cette fois nous sommes organisés et savons comment traverser et rejoindre Dog Island. Tout est... était... en place mais le petit grain de sable a enrayé la mécanique que l'on croyait huilée. La voiture qui devait nous prendre est immobilisée et pour un déjeuner de midi cela fait un peu cher d'ajouter au trajet les D 2500 ( € 55) de taxi. Le bateau africain est réservé alors nous décidons d'aller faire tout de même un tour à Barra.
  A l'hôtel Sarjo (sauveteur) a des frères dans le métier et j'avais organisé une traversée privée. Compter dans les D 2000 aller-retour.


    Le bateau nous attendais devant la plage de l'hôtel et vu le niveau d'eau, un gars nous "prenais en charge". Trop marrant de voir la réaction de Pascal qui n'était pas au courant : "mais il me veux quoi ce gars ?" semble-t'il dire. L'avantage est que vous ne perdez pas de temps à aller au port et la traversée n'est que de 20-25 min. comparée aux 40 min à 3 h selon les jours pour le "ferry".
   

    Les traversées sont si courantes que les tarifs sont de D 10 (€ 0,25) pour le Ferry, D 20 pour la pirogue plus D 5 pour ne pas se mouiller les pieds, mais il faut avoir envie de se frotter à la foule et se retrouver sur des bateaux archi-bondés, sans parler des règles de sécurité inexistantes. 
   Il fallait tout de même que les gars écopent car il y a toujours de petites fuites. De loin (bas gauche) on a profité de la côte avec l'hôtel à droite du gars et le mur rayé vert et blanc de la résidence du Président sur la gauche. A l'extrême gauche se trouve le port de Banjul.


    Comme de partout il y a du sable, et la végétation n'est pas des plus abondante. Le baobab se plaît parfaitement dans cet environnement.
    Il y a une grande culture de fabrication de bateaux africains / pirogues en Gambie. Il y avait autrefois les arrivées de pêcheurs mais vu qu'il fallait ensuite retraverser vers Banjul, les zones d'arrivées de pêcheurs sont plutôt vers le port de Banjul ou Tanji de nos jours.


    Le papa de Sarjo est le "maire" du coin, l'Alkalo (Haut droite). Nous sommes allés le saluer. Il n'a pas voulu bouger pour éviter l'attroupement car ici dès qu'un "toubab" discute avec quelqu'un, s'arrête sur un marché, alors il est assez vite "cerné". Il avait sa compagnie de bateaux pour traverser l'estuaire et nombre de ses enfants sont dans ce métier. Il a 4 femmes et une tripotée d'enfants. 8 frères et soeurs pour Sarjo, puis 15, 7 et 8 avec les autres femmes. Cela en fait des têtes à nourrir ! De nos jours la jeune génération n'a souvent qu'une femme et de 2 à 4 enfants. 
  En tant que maire, il collecte les taxes et attribue les "compounds"/ bouts de terrains batis ou non, pour un impôt de D 150 par an. Si une personne n'entretient pas le lieu ou le laisse à l'abandon il a le pouvoir de le reprendre et l'attribuer à quelqu'un d'autre. Il doit aussi gérer les conflits. Il reste en place tant que chacun est satisfait. En cas de problème, alors il peut y avoir vote pour nommer un nouveau Alkalo.
   Près du puits communal (bas gauche) nous avons croisé la maman de Sarjo et nous sommes aussi passé devant sa maison (haut gauche). Chaque femme a sa maison qu'elle habite avec ses enfants... éventuellement petits-enfants et belles-filles. De partout, "la terre" ce n'est que du sable c'est fou ! 


    Dans Barra, nous avons remarqué des files immenses de camions et de voitures. Renseignement pris, ils font la queue pour prendre le ferry. C'est le passage obligé pour aller du nord du Sénégal au sud ou dans les autres pays plus bas comme la Guinée Bissau. Les camions peuvent rester en attente une semaine ou plus. 
   Cela nous a un peu refroidi sur le fait de traverser avec notre voiture s'il nous faut 2 jours d'attente pour prendre le ferry du retour ! On a eu une surprise en voyant un camion immatriculé au Sénégal mais avec les inscriptions de Guy Casset des Echelles (38 Isère). "Et les gars si vous cherchez votre camion, c'est bon on l'a retrouvé !". Il vit une aventure africaine maintenant ☺
   Après l'abandon de James Island et la fondation de Bathurst (Banjul), les anglais qui ont obtenu la possession de la rivière Gambie lors du traité de Versailles en 1783, ont voulu créer sur l'autre rive une zone de défense vu que les canons ne tiraient pas assez loin pour couvrir les 8 miles de traversée. Fort Bullen fut érigé à Barra (haut droite) vers 1827. Cela leur permettait de contrôler tout le traffic allant et venant sur la rivière Gambie et surtout la traite des esclaves qui faisait encore rage malgré l'abolition.
    La dernière photo (bas droite) est un cimetière musulman.

mercredi 2 mai 2012

T'as voulu voir Brufut...

    Ici, on est gâté par la diversité des oiseaux que l'on rencontre et bien que l'on puisse les voir un peu de partout, il est bien d'aller avec Lamin "bird" car il est passionné et sait où voir le hibou planqué dans l'arbre. De plus avec ce que j'ai vu jusqu'à présent, je ne m'aventurerai pas en terrain inconnu sans un guide. Même s'ils se planque quand il fait chaud, il y a tout de même de sacrés serpents !
   Brufut est un des projets que Lamin mène pour aider la communauté locale à prendre soin de son environnement et surtout à amener des touristes qui paient D 50 (€ 1,20) plus un guide. Les "plus chers", guides officiels, tee-shirts jaunes devant l'hôtel, sont à D 250 la matinée et 350 la journée  ce qui fait du € 6 et 8, vraiment peu et tellement utile pour ne rien rater (plus cher en Senégambia cependant D 400 et 800), mais dans ce genre de coin mieux vaut les spécialistes des oiseaux et Lamin en a formé plusieurs sur le terrain. 


    Brufut est un bout de terrain vaguement protégé en ce sens que l'association essaie d'expliquer aux locaux l'importance de préserver la nature, ne pas piétiner n'importe où, ne pas couper les arbres sans considération ou jeter ses déchets n'importe où. Sur ce dernier point il y a beaucoup à faire vu le nombre de "décharges sauvages". 
    J'ai découvert une quantité incroyable d'oiseaux différents et même celui qui semblait de loin être un moineau tout simple s'est révélé être un magnifique "Cordonbleu à joue rouge"(bas grande photo). Petitout ne faisant pas plus que 12cm ils sont bleu pale avec, pour le mâle, une tache rouge sur chaque joue. La femelle est plus terne. Ils se trouvent couramment et aiment les zones sèches, cultivées les abords des habitations. Le Cordon bleu un mangeur de petites graines. 
   Je n'avais jamais vu de hibou dans la nature. Trop mignon ce petit Duc à face blanche (Otus leucotis - haut milieu). Nocturne, la journée il dort à l'abri des banchages. 
    Le barbican à poitrine rouge (Lybius dubius - milieu droite), se trouve aussi dans les zones boisées. Vraiment spécial avec sa barbiche et sa belle parure noire et rouge. C'est un mangeur de fruits.
   On rencontre aussi souvent des papillons, mais les prendre en photo est une autre affaire vu qu'ils sont d'insatiable "voleurs" (Scarlet red).


   J'ai découvert : le Loricot (oriolus auratus - haut gauche), d'un jaune pétant, très répandu et qui fait des nids comme les tisserands en forme de panier suspendus aux arbres. 
   Le Guêpier nain (Merops pusillus - haut droite) qui fait dans les 15-17 cm, très abondant en Gambie. Il mange des insectes, surtout les guêpes, abeilles ou frelons qu'il attrape en vol. Avant de le manger, Il enlève le dard en frappant l'insecte contre une surface dure.
   Un oiseau impossible à repérer sans un pro, est l'engoulevent (à longue queue - Caprimulgus climacurus - milieu droite).  Commun, c'est un oiseau crépusculaire qui dort au sol la journée et vu ses couleurs le camouflage est parfait !
   En Malaisie nous avions rencontré des Calao, et ici il y en a aussi différentes sortes. Celui vu à Brufut était le Calao longibande (Tockus fasciatus - bas droite). On le repère plutôt en zones côtières, moins dans l'arrière pays et c'est un timide que l'on ne rencontre pas près des habitations comme son cousin à bec rouge. Il se nourrit d'insectes et de fruits (il adore les figues).


   Après la "campagne", au même niveau que Brufut il y a Tanji et c'est là que Lamin nous a emmené voir les oiseaux marins. Deux bateaux de pêcheurs venaient d'arriver et c'était la grande foule pour le déchargement. Les sens sont en éveil avec les poissons déchargés et triés (ouie, odorat) et de beaux bateaux fraîchement repeint (la vue). Pour le toucher, il y aura toujours pléthore de gambiens voulant dire bonjour en serrant la main et pour le goût les vendeurs de bananes, fruits secs ou herbes. Tout est en exergue !
   Les oiseaux étaient en nombre et en plus des pélicans dont j'ai déjà parlé, il y avait une bonne variété  des mouettes à tête grise (Larus cirrocephalus - haut gauche), sternes voyageuses (Sterna bengalensis - milieu gauche) aux Barbes rousse ...