Toute sortie est un peu une Aventure ici. Il est temps pour nous d'échapper à notre "îlot" et de découvrir un bout d'Afrique "bestiale". Comme en Gambie il n'y a quasi pas d'animaux de safari, hormis des hippopotames, c'est à Fathala au Sénégal à 1/2 h de Barra que nous allons faire notre première "expédition".
De Banjul il faut déjà prendre le ferry pour Barra et ce à pied vu que passer avec la voiture est compliqué en raison du peu de traversées et du nombre effarant de véhicules en attente dans les rues alentours.
La foule monte
(haut- gauche ou descend bas droite) en même temps que les véhicules ce qui n'est pas une mince affaire. Durant le voyage, il y a des gens de partout : sur les ponts, dans, sur, devant, derrière ou à côté des véhicules sans aucun regard sur la sécurité
(bas gauche). Il y a 2 semaines, en arrivant sur Banjul le bateau à heurté violemment le port et une personne est morte écrasée entre 2 véhicules. Le lendemain comme si de rien n'était les gens sont à nouveau aux même postes. Difficilement compréhensible pour nos esprits, mais ainsi va la vie ici!
Les ferry saturent, sont vieux, ont des trous et avancent ... comme ils peuvent. La traversée peu aller d'1/2 h par temps calme, ce qui nous est arrivé... petits veinards, à plus de 3 heures, alors là ... prenez votre mal en patience. A peine sortis du port, nous étions sollicités de toute part par les vendeurs de souvenirs ou d'articles à acheter (bonbons, crayons, cahiers ...) pour
"distribuer dans les villages" comme ils disent.
Au lever, pas de soleil, mais un ciel orangé du à une tempête de sable venue du Sahara. Dans ces cas, tout se recouvre d'une fine poussière orange, nous compris et la luminosité en est altérée
(milieu haut et bas). Cela ne dure jamais plus de 2 jours semble-t'il et nous a probablement permis de ne pas cuire au soleil dans notre véhicule de "safari" tout ouvert ! Pascal a essayé de se protéger la bouche car on avait les dents qui croustillaient de poussière de sable.
Lamin "bird" qui nous accompagne a réservé le chauffeur et son Land Rover était un vieux, très vieux Santana qui semblait ne plus en pouvoir. Pas de compteur ni de jauge d'essence en fonction; un réservoir fait d'un bidon sous le siège passager avant (milieu) qui obligeait à remplir par 5 l à la fois et avoir un autre bidon pour recharger en route. Heureusement qu'il n'y avait pas de prédateurs dans cette réserve car entre les 2 "pannes" qui nous ont stoppées quelques minutes à chaque fois et le "siphonage" du bidon pour remplir à nouveau le réservoir nous aurions fini dans l'estomac d'un lion !!!
De 3 banquettes où s'asseoir au départ, nous avons vite eu le dossier de la 1ère qui nous est tombé sur les pieds (haut droite), puis ce fut au tour du notre de lâcher prise. Il faut dire qu'une vis par dossier c'est juste !
L'entrée et visite du parc est à 25.000 CFA ce qui nous a fait £ 30 + D 150. Pourquoi des £ ? et bien je n'en ai aucune idée. Lamin avait dit que ce serai £ 30. Je pensais bien qu'il faudrait mieux prendre des CFA de suite mais pourquoi faire simple ... quand on peut faire compliqué dans ce monde ? De plus les tarifs sont "promotionnels ... pour l'année", alors pourquoi s'en priver ?
La réserve de Fathala (entrée milieu gauche) n'est pas immense, mais bien tenue et ce fut un régal que cette première découverte de la faune africaine.
La réserve de 6.000 ha dont 2.000 qui se visitent, a été ouverte au publique en 2003 et fait partie d'une plus grande zone protégée de 73.000 ha ( 60.000 marins et 13.000 terrestres). Elle se situe à 5 km de la frontière avec la Gambie et a été faite pour la préservation de l'environnement, la faune et la flore et créer des emplois.
Avant d'attaquer les "vrais" animaux, je vous présente une des autruche qui se trouvait dans un enclos
(gauche) et des cailles
(milieu-bas). Il n'y a qu'un point d'eau et en cette fin de saison sèche le niveau est bien bas
(bas-gauche) !
Le rond fait de bois dressés est un mémorial funéraire qui reste en l'état protégé et entretenu
(haut gauche).
Les bébettes au prochain épisode ...