vendredi 15 juin 2012

Trop mimi le hibou !


  Voici ma photo préférée !
  Ce bébé Petit Duc à face blanche - Otus leucotis, semblait ne plus avoir de parents et après l'avoir remarqué seul dans son nid, un planteur local l'a récupéré pour l'emmener au centre de réhabilitation d'Abuko. C'est un rapace nocturne.


    Pas une balade sans mon carnet/crayon ainsi que mon appareil photo. Lamin parle vite et je dois me dépêcher de noter si je ne veux rien rater/oublier. En face d'Abuko, il y a des champs qui seront sous peu transformés en rizières. Près des multiples puits à même le sol, on voit souvent de très belles libellules (bas).
    De certains palmiers, les gens extraient un sirop en fixant des bouteilles sur le tronc entaillé. Bu rapidement ce sirop est très apprécié, mais il tourne vite en alcool au bout de 2 jours à peine et les musulmans ne le boiront plus à ce stade de transformation. Ce précieux palmier rhum est une espèce en danger car très utile il sert/vait pour les toits (feuilles) et la nourriture (fruits). 
   Ces terres il y a plus d'une centaine d'années étaient encore peuplées d'éléphants, mais il n'y en a plus en Gambie depuis 1912.


   1 - Le Palmiste africain - Gypohierax angolensis est un vautour noir et blanc.  Il peut être confondu avec un aigle, surtout en vol car il peut soutenir un vol battu et ne dépend pas des courants ascendants comme son "cousin" le vautour charognard. Il vit près des palmiers à huile dont il se nourrit ce qui est un cas unique pour un oiseau de proie. En de très rares occasions consommera-t'il une charogne.
   2 & 4 - Le Jacana à poitrine dorée - Actophilornis africanus, est un petit échassier limicole commun et sédentaire en Gambie. On le trouve dans les zones d'eaux douces et de plantations comme les rizières où il fourrage le sol de son bec pour trouver de petites proies (insectes et invertébrés).
   3 - Le Piapiac - Ptilostomus afer est le corbeau local et vit en groupe. Lui aussi aime, entre autre, le fruit du palmier à huile.


    Dans la catégorie couleurs bluffantes, il y a le Touraco violet - Musophaga violacea, qui en vole offre un rouge flamboyant en bout d'ailes (1) et dont le haut de la tête est rouge avec une plaque jaune pétant en "visière"(2). Ce n'est pas le meilleur voleur mais il est rapide de branches en branches. Comme son cousin le Touraco gris il mange des fruits (surtout les figues) et des graines. Leur nom vient de "turacine" pigment de couleur cuivré. Social il vit souvent en groupe de 10-12.
  Le Touraco gris (4 & 5), moins spectaculaire au niveau couleur offre un magnifique plumage en vol (3). Il est assez bruyant et on le rencontre aussi parfois dans les jardins de l'hôtel (Atlantic hotel à Banjul). Il fait environ 50 cm, queue incluse et a une crête qu'il peut redresser.


   Une de mes catégorie favorite est celle des Martin-pêcheurs. A Abuko nous avons vu le Géant (1 & 2 Megaceryle maxima). C'est le plus gros d'Afrique avec ses 48 cm. Il se nourrit de crabes, poissons ou batraciens. Son cri est un rire fort et bruyant un peu comme le Kookabura que j'avais rencontré à Cairns en Australie.
  Tout là-haut dans le ciel, parmi les innombrables vautours, j'ai remarqué une forme différente, celle du Marabout (Leptotilos crumeniferus). Fréquent en Gambie, Lamin nous a dit que c'était la 1ère fois qu'il en apercevait un dans ce coin (côte sud Atlantique) car ils sont normalement plus à l'intérieur des terres. Il est imposant avec son gros bec et une envergure de 1,60 à 2,5 m pour 9 kg. Il se nourrit principalement de charognes, mais pille aussi les nids d'autres oiseaux comme les flamands. Comme les hérons, il vole avec le cou rentré.

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