Si l'on est ici, ce n'est pas pour tailler la bavette au sympathique vacancier client de l'hôtel, quoi que cela arrive bien sur, mais pour découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture alors hop ! un appareil photo, de la crème, une bouteille d'eau et une carte routière dans le sac, les lunettes de soleil sur le bout du nez et nous voici partis dans notre Kia.
Pour un début on va faire facile, le sud avec descente par la côte et remontée par le milieu. En fait ce ne doit pas être trop dur car il n'y a sur la carte que 3 routes importantes d'indiquées. Quelques grands axes sont goudronnés, sinon ce sont des pistes de sable. Il parait même qu'à certains moment ils ont des tempêtes de sable. Cela doit donner !
Passé Bakau, Fajara qui a un golf qu'il nous faudra aller visiter, nous sommes passés par Sénégambia. Contrairement à ce que son nom semble indiquer, ce n'est pas le regroupement Gambie et Sénégal, mais juste une ville. Après quelques incartades dans des ruelles pour explorer et un tour sur une plage, nous nous sommes arrêtés à Tanji qui est un village de pêcheur entre la route et l'océan. Les femmes sont habillées traditionnel et de manière très colorée. Les boutiques diverses s'alignent le long de la route et l'animation est à chaque endroit.
Les bateaux étaient bien sur déjà rentrés de la pêche et l'on s'est baladé à l'endroit où ils font sécher leurs harengs, poissons-chats et autres raies. Le poisson évidé est étalé sur des grilles posées sur des genres de barbecues et le poisson est fumé et séché de cette façon plusieurs jours durant. L'alimentation se fait par des feux de bois dessous à même le sol et les poissons-chats étaient eux recouverts en plus de papier. Une fois prêt le poisson est conditionné dans des caisses et partira dans d'autres pays africains.
Echange de bons procédé dans ce pays. Un pêcheur sympa nous a expliqué tout ce qu'ils faisaient et nous l'avons remercié comme il se devait... et oui, bienvenue en Afrique!
Sur les routes il y a constamment des contrôles routiers, mais la plupart laissent passer et il suffit de ralentir. D'autres vous stoppent comme à Gunjur et demandent les papiers du véhicule et le permis de conduire. Oops, le permis, zut le gars à l'hôtel avait dit pas besoin et en confiance nous ne l'avons pas pris. Un petit coup de fil et une explication entre locaux puis nous repartons.
Ce n'est pas trop grave car nous repartons au nord et rentrons sur Banjul. Oserai-je ajouter que malgré les 3 routes et bien on s'est gouré et retrouvé direction Gambie Ouest, le fleuve, l'intérieur, et non le nord et Banjul.
A Sifoe, on a enfin retrouvé sur quelle route nous étions, mais nouvel arrêt et cette fois le brave policier n'est pas trop ravi du manque de permis, mais aussi d'un badge sur la plaque. Double oops. Cela nous prendra un peu plus de temps pour expliquer notre bévue, encore des coups de fil et à nouveau un Merci. Le permis "noa culpa" mais pour la voiture là c'est un peu la rogne car on n'y est pour rien... Que d'émotions je vous dit tout ce que j'aime... not !
Ma foi encore une histoire à rajouter pour les petits enfants ☺
85-95 km fut notre première expérience des routes gambiennes et des villages. Considérant qu'il y a en gros 3000 km de routes, sans compter les pistes, on a déjà bien commencé.
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