dimanche 29 juillet 2012

Timbres ou timbrés

Dans l'Arche 12, bâtiment proche de l'hôtel, en plus du musée des us et coutumes, il y avait une expo de timbres


Beaucoup de commémorations




Pas assez à mon goût sur la faune et la flore pourtant riche. Ils pourraient me demander pour les photos, je commence à avoir un beau stock !


Ils se sont fait même plaisir avec le tigre que l'on ne rencontre pas en Gambie !


Le thème de Noël reste un incontournable,


   et Betty Boop, pas sur que quiconque ne sache qui elle est ! Surtout avec de tels habits, quand on pense que le pays est à 98 % musulman !!! Ils sont pleins de paradoxes et j'aime mieux ainsi finalement.

mercredi 25 juillet 2012

Oiseaux du Laico suite..

   Au Laico Atlantic hôtel, il n'y a peut-être que 3 étoiles, mais la richesse ornithologique est du niveau 5 étoiles avec plus d'une soixantaine d'espèces répertoriées.


   Certaines sont des migrateurs que l'on ne pourra observer que sur quelques jours à quelques semaines. La Huppe fasciée (hupupa epops) bien que fréquente et vivant à l'année dans cette bande centrale d'Afrique, ne fait, d'après le chef jardinier, qu'une apparition par an et sur quelques jours seulement. Elle aime un environnement assez ouvert pour pouvoir se nourrir au sol mais cherche aussi un habitat avec une surface verticale, arbre ou mur pour y faire son nid.


    L'espèce la plus courante et probablement la moins farouche dans les jardins est le héron garde boeuf (Bubulcus ibis - Cattle egret) ... quoi qu'à l'hôtel nous n'ayons pas de boeuf ! Cet oiseau blanc trapu voit ses plumes devenir couleur chamois lors de la période de reproduction. Son nid est une plate-forme de branchages en haut d'un arbre.


    Très communs et variés sont les pigeons et tourterelles. Il adorent venir boire au bord de la piscine, même quand il y a du monde autour. Celui avec un oeil cerclé et des ailes tachetées est le Pigeon roussard (Columba guinea - Speckled pigeon). De grande taille, 41 cm il a un vol rapide et a essentiellement une nourriture végétale. Il fait son nid de branchages dans un arbre et la femelle y pondra 2 oeufs blancs, tout comme ses cousines tourterelles. On le trouve en grand nombre où il y a du grain et des arachides ce qui ne manque pas avec le centre de tri à quelques kilomètres de là en sortant de Banjul.
    Celle qui a un tour de cou s'appelle la Tourterelle à collier (Streptopelia semitorquata - Red-eyed dove). Courante en Afrique au sud du Sahara elle vit seule ou en couple. Plus petite elle fait dans les 34 cm.
    La 3 ème mimi avec ses magnifiques couleurs et son collier pendentif moucheté est la Tourterelle maillée (streptopelia senegalensis - Laughing dove). La plus petite du lot avec ses 25 à 28 cm. 


   L'Amarante du Sénégal (Lagonosticta senegala - Red billed fire finch) ce petitout de 9/10 cm avec sa couleur rouge prononcée est très courant en Afrique de l'ouest. Sa femelle est brune avec un rappel du rouge sur l'avant de l'oeil. Il fait son nid d'herbe en dôme dans les buissons. On peut le voir quotidiennement dans le jardin du mini-golf.


   A nouveau de splendides couleurs avec la Pie grièche à tête rousse, et à nouveau un mâle vu que sa femelle passe plus inaperçu dans les tons de marrons comme nombre dans les passereaux. Il fait 19 cm max pour un poids de 25 à 35 gr. Migratoire, il ne "réside" pas à l'hôtel et chasse du haut de son perchoir et aime les zones cultivées.


  Voici le dernier le Choucador à queue violette (Lamprotornis chalcurus - bronzed-tailed starling) aussi moiré que le choucador à longue queue, mais plus discret. Nettement moins nombreux et moins bruyant il est plus difficile à repérer car se perche dans les arbres feuillus.

samedi 21 juillet 2012

mardi 17 juillet 2012

Des oiseaux à L'Atlantic Hotel

   Nul besoin d'aller loin pour découvrir une grande variété d'oiseaux. Il suffit de se balader dans les jardins de l'hôtel Laico Atlantic à différentes heures et surtout dans différents coins. Des clients réguliers demandent d'ailleurs non pas le côté plage avec le son du spectacle le soir, mais l'autre côté sur les jardins de devant,


... avec quantité de Tisserands gendarme (Ploceus culcullatus) assez similaire à ceux de mon jardin à Maurice. Le mâle a un bec noir, une tête sombre et un jaune plus éclatant que la femelle qui a un bec gris clair. Ils adorent se tenir dans les arbres près des balcons en attente des miettes laissées par les clients. Ils ont des nids qu'ils tissent en forme de panier fermé, ne laissant qu'un trou pour l'ouverture, et on peut en voir des centaines sur un même arbre. Ils ne nichent pas à l'hôtel cependant et mieux vaut ainsi car ils sont bruyants et ils "déplument" un arbre de toute feuille et pousse. 


   Le Bulbul des jardins (Pycnonotus barbatus) très commun, adore la saison des mangues où il vient jusque dans mon bout de 'jardin' picorer les fruits tant sur l'arbre que tombés. On le trouve dans quasi toute l'Afrique. Il se reproduit plutôt à la saison des pluies et donne 2 à 3 oeufs dans un nid tapissé de feuillage.


    Métallique est la couleur de ce Choucador à longue queue (Lamprotornis caudatus) qui fait parti de la famille des étourneaux. Selon la luminosité et son positionnement face au soleil, il passe du bleu au vert avec des nuances plus ou moins sombres. Il peut mesurer jusqu'à 54 cm de long. J'ai récupéré quelques plumes (dont 3 super longues) et c'est étrange d'observer que sur la moitié la couleur est plus bleue régulière, moins marquée métallisée. Ce doit être la partie côté corps celle sous la plume du dessus. Il peut-être hyper bruyant et masquer le bruit de la télé s'il a décidé de venir tout près sur le mur de la cour.


    Monsieur Calao à bec rouge (Tockus erythronhynchus) est lui aussi un bavard qui peut se révéler fort bruyant surtout quand il papote avec son conjoint ou fait sa cour. C'est un des plus petit calao de son espèce avec ses 42 cm. Il nichait en février dans un tronc d'arbre mort dans le jardin au mini-golf. La femelle s'est installée pour pondre ses oeufs puis le trou a été quasi bouché ne laissant que l'espace pour passer la nourriture. Quand la place vient à manquer dans le nid, la femelle démolit le mur, sort et le reconstruit. Ensuite les deux parents prennent en charge l'alimentation des 3 à 6 poussins. Il est souvent perché, mais on le voit facilement au sol où il se nourrit de graines, fruits ou insectes.
  Cela lui arrive d'entrer par inadvertance dans le restaurant, et un jour le mâle faisant certainement sa cour suivait sa femelle sur tout le pourtour avec grands battement d'ailes et effusions verbales auxquels la belle répondait. C'était très rigolo à voir car ils commencent à "parler" et plus cela va plus le ton monte. 

vendredi 13 juillet 2012

Donnez-m'en une autre s.v.p

   Trouver à s'occuper par ici relève tout de même du défi. Moi je veux bien aller aider ici où là mais je suis du genre "aides-toi le ciel t'aidera" alors il faut qu'ils y mettent du leur. 
   Cela faisait déjà plusieurs semaines que j'allais (je dis j'allais car j'écris en juillet pour des événements datant du printemps , mais j'y retournerai à mon retour en septembre ... si tel en est le destin... Toujours à l'école d'Albion les mardi et parfois même une autre matinée, mais une frustration est née de plusieurs occurrences qui ont fait que je n'ai rien fait et pire, les enfants non plus. 1 semaine de formation pour les maitres/ses, 1 jour il fallait corriger les tests de fin de trimestres, 1 autre entrer les données dans l'ordinateur,  et encore un autre organiser la journée/semaine du sport avec pour résultat des enfants assis à leur table à ne rien avoir à faire qu'attendre que le temps passe.
  Une fois je me suis retrouvée la matinée seule avec les enfants qui n'en avaient cure d'une blanche qui n'allait pas les frapper et c'était juste impossible ce bruit, ce chahut, les mômes qui marchaient sur les tables et les coups qui pleuvaient car cela semble être leur façon de régler leurs désaccords.
  

     En général la matinée se passe dans un plus ou moins "gentil" tohu-bohu. Pour améliorer ce "chantier" j'ai demandé l'aide des 'charpentiers' de l'hôtel qui m'ont fait avec des chutes de bois des plumiers (1) afin d'inciter les enfants à poser leur crayon de cahier quand ils devaient écouter la maîtresse et surtout arrêter d'écrire sur les tables ou murs. J'essaie aussi d'inciter à poser les sacs à dos au fond de la classe pour qu'ils ne fourragent pas dedans constamment. Cela marche un peu, mais ce sont des habitudes à adopter au quotidien pour profiter de cette amélioration.
      La maîtresse sort très souvent de la classe de quelques minutes à quelques dizaines et mieux vaut en rire qu'en pleurer car dès qu'elle franchit la porte il y a comme un vent de folie sur la classe, comme une tornade qui passe. 1 jour j'ai tout de même eu très peur car un môme en désaccord avec un autre allait le "crayonner" c-à-d poignarder avec un crayon. N'étant pas loin, j'ai pu intercepter/dévier son mouvement et éviter un trou dans la gambette. Ce genre de comportement me dépasse !



    Du coup, j'étais frustrée de ne pouvoir apporter mon aide et comme j'avais visité les autres écoles tenues par les méthodistes, je suis retournée voir la maternelle qui m'avait bien plu. Après les vacances de Pâques, Albion n'a pas rouvert comme prévu le mardi et j'y suis allée pour rien. Du coup je suis partie en direction de Wesley Contemporary Nursery et là j'ai aussi cru que c'était fermé car je n'entendait aucun bruit et ne voyait personne (2). En fait tout le monde était dedans et c'était l'assemblée de début de journée (3). Entre le brouhaha constant d'Albion et ce calme, mon choix à vite été fait pour cette 2 ème journée à aider dans une école. Grand bien m'en a pris car j'ai joins les grands ... de 5 ans (4) et avec la maîtresse remplacante nous nous sommes bien entendues pour les faire bosser et progresser. Pas une mince affaire car certains n'ont commencé l'école qu'en septembre et n'avaient jamais parlé anglais et la plupart ne reçoivent aucune aide à la maison et ne sont jamais stimulés. La maîtresse leur parle Wolof ou Mandinka si besoin, sinon tout se fait en anglais.
    J'ai essayé d'introduire l'apprentissage par le jeu en courant à droite à gauche pour trouver des lettres ou montrer un chiffre et surtout nouveauté pour eux, je leur disais qu'ils pouvaient se tromper et qu'essayer était le plus important. Grosse nouveauté difficile à appliquer car ils ont tellement l'habitude à la 3 ème ou 4 ème erreur de recevoir un coup de bâton qu'ils préfèrent souvent s'abstenir. Marcher à la baguette n'est pas une image ici, mais une réalité très dure à voir.
    Ils apprennent beaucoup par coeur, en ânonnant ou répétant (5), ce qui en fait de bons 'réciteurs' dès l'âge de 4 ans mais trop nombreux sont ceux qui ne pourront sortir du contexte de l'alphabet une lettre ou citer un chiffre en le voyant. Anton-E m'a même aider à créer des cartes pour les chiffres ils apparaissent en chiffre, en lettre et comme sur un domino. Je partais du principe qu'à Maurice ce sont de grands joueurs de domino et je me disais qu'ici aussi peut-être. Cela ne semble pas être le cas, mais ces fiches ont marché et aidé plusieurs gamins qui pouvaient associer plusieurs méthodes de reconnaissance.
    Cette deuxième école n'est qu'à 20 min à pied de l'hôtel Atlantic par des routes de sable, mais des travaux en prévision de la saison des pluies ont crée un inondation sur un morceau (6) et il faut choisir où l'on met les pieds. Etant rentrée en France, j'éviterai le plus gros de la saison des pluies et cela ne me manquera pas ! Je retrouverai tout ce petit monde d'Albion et Wesley fin septembre Inch Hala.

lundi 9 juillet 2012

Antilopes, hop, hop

   Un dernier petit tour et je repars en Gambie, mais bon il y avait de quoi découvrir dans ce lieu surtout quand c'est une première pour nous.
   De la faune d'origine de cette réserve, il n'y a que les Phacochères, les singes Patas et le Guib harnaché. Les autres animaux y ont été introduit au fil des ans. Certains échangés avec une autre réserve comme celle de Bandia. 
   En 2001 furent mises 28 Antilopes Rouanne aussi appelées antilope cheval car elles en ont la taille et l'allure. Dans les 2,40 m de haut elles peuvent peser entre 220 et 300 kg. Très similaire à Cobe Defassa, pour moi amateur la confusion est facile. Les buffles datent aussi de cette année-là.
   En 2003 des girafes, élands et 2 rhino blanc ont joint la faune déjà présente et bien adaptée


    Le Cobe defassa (Kobus ellipsiprymnus defassa) se raréfie en Afrique occidentale. Il se nourrit d'herbe et vit dans la savane ouverte non loin de points d'eau d'où son nom en anglais de "water antilope". Seul le mâle a des cornes qui sont arrondies en forme de spirale et il peut faire 1,3 m au garrot pour un poids de 240 kg. C'est la 3ème antilope en taille dans la réserve derrière l'Eland la plus grande et l'antilope Rouanne. Elle peut vivre 20 ans et sa robe brun roux se fonce avec l'âge.
   Le Cobe De buffon (Kobus Kob), rare, vit dans le même environnement que la précédente antilope et comme elle, seul le mâle a des cornes. Plus petite elle atteint les 1m au garrot pour un poids de 80 à 100 kg. Elle supporte mal la captivité et ne se trouve que très rarement dans des zoos ou réserves clôturées.
   Le Guib harnaché (Tragelaphus scriptus), et bien c'est Bambi ! enfin par son pelage et quand celui-ci était bébé ☺. Adulte il ne fait "que" 80 à 100 cm pour 80 kg. Chez eux aussi seul le mâle a des cornes. Il vit dans les forêts et territoires d'arbustes proches d'un point d'eau et se nourrit essentiellement d'herbe, jeunes feuilles et pousses, occasionnellement de racines, navets, plantes cultivées et fruits.
  Le Céphalophe couronné/de Grimm (Sylvicapra grimmia) est de "mini taille" 60 cm, n'est pas une espèce dépendante de l'eau. Territorial, la femelle est plus grande que le mâle. Il se trouve dans toute l'Afrique.


    Voici le géant du parc, L'Eland du Cap ou Eland de Derby (Taurotragus oryx) importé d'Afrique du Sud où il est commun. Il peut mesurer de 2,4 à 3,8 m et atteindre les 900 kg. Autant il peut consommer de grandes quantités d'eau, autant il peut rester des mois sans boire. Mâles et femelles portent des cornes et chez le mâle plus il avance en âge, plus les poils sur son front s'ébouriffent. C'est une des seule réserve au monde où on peut les observer aussi facilement et de si près. Il peut vivre dans les 25 ans et forment souvent de grands troupeaux. Fathala en compte une vingtaine d'individus. Sa gestation est de 9 mois et dans la nature, les mâles défendent les petits des lions.
    Un dernier animal rencontré, mais dans son enclos est la hyène tachetée (Crocuta crocuta). Le parc n'en a que quelques unes et parquées, sinon elles feraient trop de ravages parmi la faune présente. Etrange animal qui fait à la fois peur, mais qui devant le gardien va lui lécher le museau comme un chien. Ceci étant avec le grillage en séparation car c'est tout de même un prédateur ! La hyène fait dans les 40 à 80 kg et la femelle est plus lourde, plus grande et plus agressive que le mâle. En milieu naturel elle vit dans la savane et peut consommer 14 kg de nourriture en un repas !

   Et voilà il est temps de retourner en Gambie et continuer à trouver des occupations... ce qui n'est pas une mince affaire !

jeudi 5 juillet 2012

Des tout petits et des géants

    Des animaux nous en avons vu beaucoup dans cette réserve et surtout nous avons réalisé que selon la saison on voyait plus ou moins de choses surtout du à la hauteur de la végétation. En fin de saison sèche comme maintenant, l'herbe est basse et l'on a eu une bonne visibilité, mais dès que les pluies arrivent, l'herbe haute envahie de grandes zones et beaucoup d'animaux sont cachés par celle-ci.

     Près de l'unique point d'eau d'un niveau fort bas en cette fin avril, il y avait les singes. Le Colobe bai (Piliocolobus badius - haut gauche) qui ressemble au Red Colobus de la forêt de Bijilo, est venu à terre ce qui est assez rare chez eux qui sont des singes d'arbre. D'ailleurs il y a une croyance qui dit que quand les locaux voient un de ces singes aller à terre il y aura beaucoup d'enfants qui se casseront un bras. C'est un singe menacé d'Afrique occidentale et le mâle plus grand que la femelle peut peser jusqu'à 13 kg. Ils vivent en grande famille dans les forêts où ils mangent des feuilles de préférence et occasionnellement des fruits ou des graines. 
    Le Singe rouge (Erythrocerebus patas - bas gauche) est commun en afrique saharienne. Aussi appelé singe pleureur car il émet un son qui ressemble à un bébé, notre guide locale nous l'a défini comme un "taquin". Le mâle peut atteindre les 12 kg. Ils vivent dans la savane ouverte et se nourrissent d'insectes, de gomme, de graines et tubercules. C'est le coureur le plus rapide chez les primates. Il peut atteindre les 55 km/h.
   Dans le parc il y a aussi le singe vert (Chlorocebus sabaeus) assez commun en Afrique occidentale. Ils se reconnaissent à leur masque facial noir et leur collerette blanche mais nous ne l'avons pas vu... ou alors il se cachait parmi ses cousins Patas!
    Parmi les oiseaux nous avons pu ajouter une coche dans la page des calao avec ces Calao à bec noir (Tockus nasutus - haut milieu) assez commun il aime les arbres hauts, mais cherche sa nourriture au sol.
   Le vautour palmiste est venu à découvert, pas trop loin avec son bébé de couleur très différente. On a  aussi observé un barbican (Lybius dubius - milieu droite), des cailles considérées comme des 'pestes' par les fermiers ainsi qu'un pic vert et un flamboyant Turaco que nous n'avons pas en photo. Comme il faut rester sur la piste, il n'est pas souvent possible de se positionner au mieux avec l'appareil photo et souvent les oiseaux sont très rapides et en mouvement constant.


   Un peu plus gros et vraiment étrange était le phacochère (Phacochoerus africanus- bas). Il est commun  dans toute l'Afrique et vit dans la savane où il se nourrit d'herbes, baies, écorces, racines et est occasionnellement omnivore. Ses 2 défenses dirigées vers le haut servent à déterrer les racines et bulbes, mais aussi à se défendre contre les prédateurs (lions, léopards, hyènes..). Dans cette réserve pas de souci car le seul prédateur est parqué. Cependant, de temps en temps, les gardiens du parc en donne un aux hyènes pour les nourrir. Rapide il peut atteindre les 55 km/h. Un mâle peut faire dans les 100 kg alors que la femelle sera dans les 50 à 70 kg. Le phacochère peut vivre 25 ans et la gestation qui est de 175 j donnera naissance à 2 à 7 marcassins. Un truc rigolo à voir est la façon dont ils mangent "sur les genoux". J'ai cru comprendre que c'était une histoire de vertèbres qui ne leur permettait pas de se courber vers l'avant donc ils doivent incliner tout le corps.
   Un peu... enfin beaucoup plus gros est le buffle. Pouvant vivre 25 ans, Il peut faire 900 kg et se trouver en gros groupe de 1000 individus. Il préfère la savane ou les zones boisées à proximité de l'eau car il aime se rouler dans la boue. Il se nourrit d'herbe et hormis l'homme, son seul prédateur est le lion. Si on observe bien il y a toujours 1 ou plusieurs oiseaux nettoyeurs, piques boeufs, sur leur corps.


    Les animaux qui m'ont le plus émue ont été les girafes (girafa camelopardalis). Etrange animal haut sur ses pattes qui semblent si frêlent et à la démarche chaloupée. La réserve compte 6 girafes : 5 du Cap, claires et une Masai, un mâle à la robe plus sombre et père du girafon de 2 mois. Maman girafe a une gestation de 15 mois et donne un bébé déjà grand. C'est le seul animal à avoir des cornes à la naissance.  Adulte le mâle atteint quasi les 6 mètres pour 1500 kg ! Notre guide Lamin est descendu du véhicule et m'a autorisé à m'approcher. Trop cool ! Leur seul prédateur dans la nature est le lion donc ici elles aussi sont tranquilles ☺


    En dernier, nous avons vu un mastodonte solitaire. Ce rhinocéros blanc, Alex pour les intimes, a bien eu des compagnes mais il n'est pas des plus tendres et dans ses volontés d'ébats les a toutes deux tuées donc plus de compagnie pour lui. Il peut vivre 40 ans et celui-ci a une quinzaines d'années.
    Pépère couché sous un arbre, il s'est levé et s'est approché de notre véhicule à notre vue (1), l'oreille en alerte (2). C'est impressionnant à voir cette énorme masse costaude s'approcher de nous d'un pas décidé... "eh, mais il va s'arrêter ou nous retourner la voiture?" (3). Non, en fait il avait la corne qui gratouillait et a utilisé l'aile avant pour se soulager (4)... et ce, au prix d'un peu de peinture sur le bout de son appendice osseux (5). Trop rigolo en fait, surtout que bon ce n'est pas notre voiture .... et que franchement vu l'état cela passera inaperçu!!! Une fois son show fait il a fait son tour d'honneur (6) puis s'en est retourné sous son arbre à l'abri du dardant soleil.