lundi 22 octobre 2012

Gambie 4 - France 5

♪ ♫ La gambie
c'est fini
et dire que c'était pas la ville de mon 1er amour
La Gambie
c'est fini
Je ne crois pas que j'y retournerai un jour ♪ ♬

  4 mois on permit de faire le tour, been there done that.... move on. Il faut s'y faire, nous n'irons pas y passer notre retraite. L'aventure africaine continue cependant et ce sera pour le moment le Burkina Faso avec toujours un Laico, le Ouaga 2000.
   5 mois que je suis en France, encore quelques semaines et je repartirai vers de nouvelles découvertes, les yeux grands ouverts, prête à en profiter un max. En attendant c'est la saison des champignons et surtout des chanterelles.



    Mini cueillettes mais maxi plaisirs. L'été a juste été fabuleux et l'automne sera pareil... sauf la météo .... un peu frais tout de même ! D'ailleurs les montagnes alentour ont blanchi. Chute à 1300m environ, je sors le bonnet et les gants ☺

samedi 20 octobre 2012

Dessus, dessous, de jour, de nuit

   6 ème immanquable sur 19 d'après lonely planet. Cela ne m'étonne pas qu'ils soient "lonely" car ceux qui s'y fient vont se taper ensuite l'hôpital Victoria, le port, quelques bouiboui et boites de nuit. On ne les y reprendra pas 2 fois lol !


     L'arch 22 doit son nom au 22 juillet 1994, date du coup d'état de l'actuel Président qui a renversé Dawda Jawara en place depuis l'indépendance en 1965 et élu démocratiquement. Yahya a fait construire cette arche pour commémorer sa prise de pouvoir, et montrer sa suprématie en la mettant à l'entrée de la capitale et en faisant de celle-ci une des plus haute construction du pays avec ses 35m. 
    Sous la pression internationale, un calendrier de retour à la diplomatie a été mis en place. Une nouvelle constitution a été élaborée en 96 et des élections cette même année ont mis le lieutenant Yahya Jammeh à la présidence. A ce jour c'est toujours lui à la tête du pays.


   L'Arche date de 1996 et a été conçue par l'architecte sénégalais Pierre Goudiaby qui a aussi pensé l'aéroport international. Il est possible pour D 50 de visiter l'intérieur qui renferme un musée du textile et de l'histoire. Il vous faudra monter par les escaliers car l'ascenseur en panne doit l'être depuis fort longtemps. Attention... la porte ne donne pas sur les marches, mais ... dans le trou de la cage d'ascenseur ! D'ailleurs en panne n'était probablement pas le mot juste !!
  Certaines cérémonies se passent au pied de l'arche et les gens attendent des heures en plein soleil sur les gradins que les personnalités daignent arriver puis que la cérémonie se déroule. On ne nous y a pas repris et nous n'avons pas vécu cette "expérience".


    De la terrasse supérieure on a une excellente vue à 360˚ sur la ville et ses environs. Les bâtiments ont 2 étages, 3 grand maximum.
   Le gros bâtiment en construction est la future assemblée Nationale financée par des capitaux indiens et qui aurait du être inaugurée en 2012. Il y a encore un bon peu à faire d'autant qu'ils peignent au pinceau... et en blanc. A chaque coup de vent, la surface devient un peu plus orangée !!!

jeudi 18 octobre 2012

♬ Oh mon bateau oh, oh, oh ♪ ♫


Les bateaux sont une part importante de la vie. Nombre de personnes travaillent à leur fabrication et les autres les utilisent humains ou pas ! Que ce soit pour traverser la rivière Gambie ou aller jusqu'au Sénégal, les embarcations partent bondées au défi de toute sécurité. Durant mon séjour je n'ai pas entendu parlé d'un chavirage ni d'un coulage c'est déjà cela car les gens ne savent pas nager. 


Une des activités principale ici est la pêche et tous les bateaux se ressemblent

dimanche 14 octobre 2012

Bric à brac

Ah, j'ai vu j'ai vu


Une mante voulant s'approprier ma chaise. Je ne m'y ferais jamais à ces bestioles !


    La monnaie locale le Dalasi. Ce mini pays enclavé dans le Sénégal a choisi de garder la culture anglaise et sa propre monnaie et non de joindre la zone franc cfa.


Les jardins de Bakau cultivés par les femmes, ainsi qu'une belle Kalanchoe tubularis


Mais je n'ai pas vu les inondations en quelques dizaines de minutes des pluies violentes de l'été.

jeudi 11 octobre 2012

Cadeau ? ... non, plaisir perso !


    Ici, c'est presque un jour-une coiffure tant avec la même base les filles modifient leur coiffure sans arrêt. Ceci fait que parfois on ne reconnaît même pas la personne qui passe des cheveux courts aux super long puis mi-long en quelques jours.
    Je me suis prise au jeu et ai laissé la coiffeuse s'amuser avec mes cheveux. Le "professeur maboul", photo du milieu, et bien c'est un jour où je peignais et venais de retirer toute les mèches mais ne m'étais pas encore mouillé les cheveux. "Au secours !". Il faut dire que la deuxième fois elle a tant tiré sur le crâne que cela me faisait mal et je n'ai pas tenu 24 h avec ces tresses. Un peu de tension d'accord, mais avoir mal alors là non !

lundi 8 octobre 2012

Jujus et "joujoux" sont dans un musée ...

    Bon nombre d'africains sont animistes et croient au pouvoir de la nature, des animaux, aux sorciers. Ces croyances fort ancrées n'ont intelligemment pas été rejetées par les musulmans, contrairement à l'attitude des autres confessions, ce qui fait que beaucoup se sont orientés vers cette religion tout en gardant leurs coutumes.


     A Bakau mais aussi dans l'Arch 22 à Banjul nous avons pu voir des représentations de costumes :
  -  Le Kumpo (droite), tradition Jola est habillé de feuilles de palme séchées beige avec un bâton fixé sur la tête. Lors des cérémonies, il danse pendant des heures, fait tournoyer son bâton et parle une langue secrète. Il encourage tout le monde à la vie commune, protège contre les forces maléfiques surnaturelles ainsi que les jeunes hommes lors des cérémonies de circoncision où il est pensé qu'ils sont le plus vulnérables. La croyance pense que le Kumpo n'est pas une personne mais un fantôme, on ne demande jamais son identité et le toucher serait un sacrilège.
  -  Le masque Jola (milieu) est utilisé lors des cérémonies de circoncisions encore très fréquentes. Son fouet éloigne les esprits maléfiques et sa cloche est censée amener la chance.
  -  Fanbondi (haut gauche) un Kankurang est aussi souvent présent lors des fêtes et cérémonies. Il est supposé être invisible à l'oeil humain et agir pour protéger les garçons lors des initiations la nuit dans le bush.
  -  Jamba kankurang (bas gauche) mascarade de tradition mandinka est supposé d'originaire malienne. Il était vu comme un esprit chassant le mal avec une machette dans une main et un bâton dans l'autre. De nos jours il est directement associé aux circoncisions et initiations des jeunes garçons pour devenir homme qui ont lieu en août ou septembre. Kankurang fait aussi son apparition lors de Koriteh (fin du ramadan - eid), des mariages, attributions du nom ou Noël. Il est vêtu de feuilles (Jamba signifie feuille verte) et écorces, mais de nos jours ce n'est plus qu'au fin fond du pays qu'ils seront traditionnels, en ville ils ajoutent des matières synthétiques au costume.


  -  Niumi (milieu) est aussi un kankurang de tradition mandinka. Il sort normallement la nuit et les vielles femmes dansent et frappent des mains pour l'accompagner. Vu aussi durant les cérémonies de mariage.
  -  "Hunting devil" 
  -  Le rituel du tatouage des lèvres est pratiqués chez les Wolof par les jeunes femmes comme un test de leur courage, de passage à l'état de femmes.
  -  Coiffe pour femme stérile. Loin de vouloir les mettre à l'index, le village voulait pouvoir reconnaître cette femme, la soutenir dans cette épreuve d'infertilité... que nous a dit le guide.


     Les Jujus font partie intégrante de la vie des gens et rares sont ceux qui n'en ont pas au moins un d'accrocher sur eux que ce soit au poignet, autour du ventre ou du cou. Ces amulettes sont considérées comme ayant des pouvoirs magiques, ayant une force naturelle pouvant avilir un être humain... pour celui qui y croit ! Certains jujus proches de la magie sont utilisés dans une intention de faire du mal à quelqu'un, mais la plupart ont un pouvoir protecteur pour son porteur. Le tankarango protegera son porteur des accidents, le Banburango se portant à la taille éloignera les ennuis de santé alors que le juju du bébé le mettra à l'abri des démons.



    Le Kandango se met autour de la taille pour protéger des pénétration des couteaux ou lames. Le Tuul agit contre les lames et les balles. Beaucoup sont utilisés pour aller à la chasse. S'ils ont tant de crainte, c'est sur que par cette chaleur cela gêne moins qu'un gilet pare-balles et coûte moins cher à l'armée !


    Les instruments de musiques sont un élément essentiel de la culture. A l'origine ils étaient surtout joués par les griots et la tradition se passait de père en fils (ou neveu).
   - Sabar : (haut gauche) chez les Sereres désigne l'instrument de percussion, un style de musique, une forme de danse sensuelle et une fête traditionnelle populaire. Le terme désigne toute la famille des tambours sur pied similaires. Le tronc est taillé dans un arbre massif et le haut recouvert d'une membrane en peau de chèvre rasée tendue par des cordes. Le choix du bois se fait par les Laobés (caste d'origine peule) et un griot se charge de l'assemblage. Ils se jouent avec une fine baguette provenant d'un arbre tamarin. Il se joue debout des 2 mains dont une tient la baguette et de la forme et taille dépendra le son.
  -  Bukarabou/bougarabou : (bas gauche) couramment joué à 3 ou 4 instruments, le joueur porte des bracelets de métal qui contribuent à la sonorité. Il est normalement joué d'une seule main et debout. Il a une sonorité sourde et riche et sert souvent de soutient au Djembé.
  -  Tabala (haut droite)
  -  Balafon (bas milieu et droite) xylophone en bois fait de lattes taillées dans du bois dur, séchées lentement sur un feu doux pour obtenir la résonance et brûlées en leur extrémité pour les "fermer". Pour ajuster les notes les lattes sont soit creusées en leur centre (diminuer la note) soit affinées aux extrémités (élever la note). Des lanières de cuir les tiennent ensemble et des paires de calebasses dessous font caisse de résonance. Parfois la calebasse est percée et recouverte d'une peau pour ajouter à la résonance. Traditionnellement les membranes étaient en aile de chauve-souris, mais oggi du papier à cigarette ou une fine membrane de plastique est utilisée. Il a selon les instruments de 16 à 27 notes.


  - Akonting :  (haut droite) est un anciens luth du pays Diola, ancêtre du Banjo à ne pas confondre avec le Kora. Sa caisse de résonance est faite d'une calebasse évidée de 20 à 50 cm et recouverte d'une peau de chèvre fixée par des clous de tapissier qui servent de table d'harmonie. Le long et fin manche est en bambou, papyrus ou bois. 3 cordes y sont fixées et accordées en ré, sol et fa ou do, mi et fa. Elle sert essentiellement pour les chants agraires ou de chasses.
  - Les harpes sont  utilisées par un grand nombre d'ethnies leur cordes sont souvent faites de fil de pêche ou de cuir. Parmi elles la plus célèbre est le Kora (bas droite). En Gambie c'est l'instrument de prédilection des mandinkas. Le griot l'utilise pour accompagner ses narrations de l'histoire, des vies, et raconter fables et contes. La transmission orale est encore très marquante.
  

  - Junjunka : (haut gauche) tambour de guerre royale des sérères, est joué sur le chemin de la bataille, les cérémonies officielles et religieuses. Fait en bois de bambou et peau de vache.
  Parmi les autres instruments présentés au musée se trouvait le Bellenye (haut droite) un xylophone africain de 15 à 19 notes, une corne (bas droite) et un Tambour de funérailles Jola/diola en français (bas gauche). En Gambie il y a un joueur fort réputé Saikuba d'Abuko qui a même sorti un disque au niveau international :"Bougarabou :solo drumming of Casamance".  Parfois il lui arrive de chauffer ses tambours près d'un feu pour obtenir une tonalité plus limpide.

vendredi 5 octobre 2012

Insolite, vie courante


    Le long des routes, les bêtes sont nourries dans des pneus empilés. Cela évite l'éparpillement vu la rareté de la nourriture.


Ce qu'elles n'ont pas réalisé, est qu'on les nourrit là et que derrière les barrières c'est l'abattoir pour qu'elles nous nourrissent. 


    En direct de l'abattoir à la boucherie en plein air. Pas d'hygiène, mais pas trop de viande qui traîne non plus car ils cuisinent souvent celle-ci quelques heures après seulement. Nous, n'avons pas souhaité nous y aventurer et nous sommes contentés de manger la viande importée. 


Banjul n'est pas une jolie ville et nombre de bâtiments ont l'air délabrés, abandonnés


ou donnaient l'impression qu'un guerre était passé par là récemment.


mardi 2 octobre 2012

Un charmant hôtel 3 *



    Le Laico Atlantic Hotel, vu globalement, est un charmant établissement. La clientèle en est satisfait et revient même année après année et ce, souvent depuis plus de 10 ans, donc ... Ah nos tatoués anglais et allemands !!!
    En fait c'est le seul hôtel de Banjul tout le reste est à 15-18 km au sud le long de l'Atlantique en Sénégambia. Cela fait de nous des gens non habitués à cette catégorie mais surtout fort isolés. Loin de nous les Grands Hôtels de Divonne, Marriott et autre 5* mauricien. On s'adapte, on patiente, mais l'esprit est déjà en route pour se sentir à nouveau "chez nous", dans notre élément. De vrais poissons hors de l'eau qui frétillent et sautillent jusqu'à atteindre cette nouvelle eau où il fera bon vivre.


     Bien conçu, les chambres sont réparties côté océan pour 1/3, un faible partie côté mini forêt et la majorité côté jardins ce que beaucoup d'habitués choisissent pour profiter de la faune et de la flore. Nous sommes restés dans une suite (1er balcon plus fenêtre de droite) 2 gros mois faute d'appartement du D.G. libre, mais avec 4 valises, on n'a pas non plus énormément d'affaires à caser.


    Plusieurs restaurants sont offerts au choix des clients, mais le petit déjeuner se prend toujours dans le grand blanc et rouge décoré des tableaux de sable de Ibou. Le soir le plus populaire est l'extérieur car s'ensuit le spectacle sur l'estrade.



    Alors là, un grand bravo à l'équipe animation pour ses 2 shows par semaine. Il y a chaque fois une bonne ambiance, les jeunes dansent, font des sketches et les clients apprécient, rigolent. Belle dose d'énergie avec somme toute relativement peu de moyens... Quoi que ... les couturiers sont mis à contribution et font un boulot énorme !


    Un panneau devant l'espace mini forêt vierge, annonce au client toute la faune qu'il pourra potentiellement observer dans ce lieu entre mer, route et bâtiments. La liste semble longue mais à ma grande surprise en 4 mois j'ai pu voir en voir une grosse majorité... ou même entendre le lézard monitor qui courrait sur notre toit la nuit. En saison de pluie Pascal a eu l'occasion de les croiser plusieurs fois dans la propriété. 
   Les jardiniers m'ont surprise par leur dextérité à faire tous leurs travaux (coupe d'herbe, taille de bordures, creuser un trou) avec leur machette. Faut pas avoir de souci de dos !


    En juillet un coup de vent un peu plus fort et boum, plusieurs arbres se retrouvent par terre. Au moins les chambres de ce coté auront plus de luminosité ! En revanche, les oiseaux devront chercher un autre refuge.
   Un coin favori pour moi est l'armoire à livre. Les clients viennent autant se servir qu'y laisser leur livre une fois lu. Cela m'a permit de longue heures de lecture sous le parasol au bord de l'eau.


     Les gars bossaient plutôt bien pour nettoyer, le souci est qu'il y a grand bizin d'investir dans l'entretien de ... tout ... en fait.  Cet hôtel nécessite un gros, gros coup de neuf. Bien sur le client ne voyait pas forcement le transat fendu en 2 vu que les gars y posaient les tapis mais ceux-ci résistaient rarement à un un peu plus costaud qui s'asseyait. Ambiance bon enfant, le gars riait, ressortait de son trou et demandait un nouveau transat sans plus se poser de questions. Merci vous êtes bien brave !
   La structure aussi partait en morceau. En plus d'un bon coup de peinture, il faudrait un mâcon...
même plusieurs.
   Je garde tout de même à l'esprit que c'est un gentil petit 3 étoiles avec sa gentille clientèle qui va avec. Si les gens sont heureux alors c'est important. On a reçu pas mal de couples qui passaient plusieurs semaines à 2 mois pour éviter la période la plus froide en Angleterre. Le voyage et les frais de séjours ne leur coûtait pas plus cher que de se chauffer dans le frimas anglais.

samedi 29 septembre 2012

On a eu de la visite

   La venue du président Taïwanais Ma s'est organisée en grande pompe et grand déballage financier, à commencer par des centaines de panneaux le long des routes pour lui souhaiter la bienvenue. La présidence incitait les entreprises à participer et les hôtels devaient tout fournir pour équiper un bâtiment  un peu loin, à Kanilaï, village du président et que cela devienne un hôtel d'un soir. Pas trop compliqué de trouver des lits, armoires et autres fauteuils ... quoi que ... mais pour les clim, des rideaux cela relève de l'impossible. Au final je ne sais s'ils y sont allés dormir car le programme fut chargé et la venue à plus de 100 km de la capitale.


      Arrivé le 11 avril le président Ma s'est vu décerner la médaille de Commandeur de l'ordre national de la République de Gambie.
      Le 12 c'était petit déjeuner avec la presse de Taiwan et le Président Ma a parlé des nouveaux tarifs d'électricité mis en place (disons exorbitants... un des plus cher au monde!) et a souligné que pour une "démocratie viable" il fallait "respecter la légitimité des objectifs, la diligence du processus et l'efficacité des pratiques" Comprenne qui pourra lol !
      La journée s'est poursuivie par la visite des jardins pour femmes de Banjulinding, auquel Taiwan a contribué, en compagnie du Ministre de l'agriculture du moment Salomon Owens. Puis, la ferme Farato où Pdt Ma s'est vu offrir, comme la tradition le veut, 7 têtes de bétail. Enfin est venue la visite de kanilai village natal du Président Jammeh et de sa ferme.
      Le lendemain, la journée a débuté par la visite du port de Banjul avec une montée sur un des 7 patrouilleur offert par Taiwan puis le Musée national et l'hôpital Royal Victoria voisin pour voir les équipements offerts (CT Scan et IRM). Un passage à l'Ambassade et au centre culturel puis pour conclure cette journée marathon, un dîner offert par le Président gambien aux ressortissants taïwanais, personnel d'Ambassade et équipage de China airlines.
      Le 14 les 2 parties ont signé un communiqué visant à renforcer les relations de coopération et d'amitié, puis, un match de foot a été organisé entre représentants des 2 gouvernements avec comme capitaines les 2 présidents. J'aurai bien voulu voir cela. 4-3 pour Taiwan dont 3 buts marqués par Ma !
    Nous, la seule chose dont on s'est aperçu étaient les routes coupées au minimum 1 heure à l'avance pour le cortège officiel ce qui créait pas mal de gêne. C'est ok quand une double voie existe car tout le monde roule d'un seul coté, mais quand la route est étroite, alors elle est fermée purement et simplement et il faut prendre son mal en patience.

mercredi 26 septembre 2012

Rollier mes beautés


A Fathala Pascal a photographié ce magnifique Rollier à ventre bleu (Coracias cyanogaster - Blue-bellied roller).


C'est probablement mon oiseau préféré ... avec le bébé hibou. En fait donnez moi de la couleur et je tomberai sous le charme instantanément.


On a aussi eu l'occasion de l'observer d'assez près lors de nos visites au Shératon où il se perchait sur les arbres le long du chemin. 


Il est plus imposant que son cousin rollier d'Abyssinie.


Ce dernier à la tête dans les tons du corps et non toute brune comme le "ventre bleu". Je ne me lasse pas de les voir.


Celui-ci devait sûrement se percher sur son nid qu'il a du établir dans cette termitière desertée.


dimanche 23 septembre 2012

Air Catering un boulot à part entière

    En arrivant Pascal a découvert qu'il n'aurait pas que son hôtel mais que la compagnie avait aussi une branche dans la restauration d'aviation. 


    Situé tout à coté de l'aéroport dans une cours faite de coquillages le lieu est clair et spacieux et surtout, rareté, la compagnie est propriétaire de camions réfrigérés. Indispensable soit, mais une rareté tout de même dans ce pays qui débranche les congélateurs la nuit pour limiter les frais de consommation électrique. Et ce pas que chez les particuliers, mais aussi dans bien des magasins/supérettes.



    Au départ, il y a eu beaucoup, beaucoup de boulot pour rendre le lieu correct. Ensuite la deuxième phase a été de tout mettre aux normes internationales pour pouvoir obtenir le marché 4 fois par semaine de Brussels Airlines. Le boulot achevé a été énorme et le retard dans les contrôles de conformité par la compagnie nous a retardé les vacances de notre Pascal qui souhaitait mettre en place son "bébé". Il en aura "accouché" d'un mais malheureusement cette année-ci aura raté le mois de vacances avec ses vrais grands bébés. Célia, pas dur, on a pu y aller 5 jours fin septembre, mais pour Anton-E reparti à Ottawa il faudra être patient et attendre l'an prochain.


    Brussels est content des produits présentés et le contrat signé pour les classes éco pour démarrer. Croisons les doigts car c'est un juteux marché et surtout cela apporte du travail régulier à bon nombre de personnes ... si tant est qu'elle soient motivées.

jeudi 20 septembre 2012

3 semaines plus tard

3 semaines, c'est le temps qu'il m'a fallu pour tranquillou refaire mon appart.
     Les couleurs n'étaient pas des plus joyeuses, mais surtout je voulais m'approprier ce lieu de vie.  Comme mentionné précédemment pas grand choix de couleurs, mais ces tons pastels ont donné une douceur à cet endroit.


    Le salon , genre couloir, est celui qui a le mieux profité de ce rafraîchissement. J'avais envie de donner un air oriental en faisant des tours de portes typés. J'ai aussi et surtout fait changer toutes les plaques des fenêtres qui étaient opaques et que j'ai souhaité transparentes pour laisser entrer un maximum de lumière. Comment peut-t'on vivre dans le sombre derrière des rideaux ou stores ? cela me dépassera toujours.


     Une fois les pièces principales faites, je me suis attaquée à la 2 ème chambre qui était fort tristounette. Pour ne pas racheter de couleurs, je me suis amusée à faire des bulles multicolores et de différentes tailles sur un mur blanc. Jaune, rose, bleu puis les mélanges pour obtenir orange et vert.


 Pour quelque raison que ce soit cependant, j'ai omit de prendre une photo du travail fini. Dommage car la pièce est devenue gaie et riante ! avec 4 tailles de bulles et 5 tons différents.


     Et voici notre cour intérieur, petit bout de jardin avec le tronc du manguier qui "pleurait/bombardait" ses fruits la nuit. Quel régal ces mangues, pas une de mauvaise, toutes toujours parfaites. Ils devraient développer le commerce des mangues séchées car ce pays est extrêmement riche en manguiers et les meilleures jamais mangées. J'en rêve encore !  Ce pourrait être une ressource autant que l'exportation de la cacahuète.

lundi 17 septembre 2012

Une suite présidentielle


     Marc nous a fait un cadeau royal au pays du "y pas grand chose pour se distraire le week-end". Il nous a invité à passer 2 jours dans la suite présidentielle. Immense bâtiment indépendant avec une belle vue plongeante sur l'océan. Cela vous ravigote !


L'intérieur très spacieux est magnifiquement décoré jusqu'au lustre avec ses multitudes de loupiotes.


A l'étage, la chambre principale a une grande baie vitrée surplombant l'océan, et une belle salle de bain.


Plusieurs salons dont on n'a pas eu le temps de profiter nous mettaient hors du temps, hors de Gambie.


L'espace d'un week-end on a "voyagé", on s'est dépaysé et surtout bien relaxé.


Après la baignade ce fut l'apéro puis une belle pièce de boeuf au barbecue marinée dans une sauce comprenant du coca. Miam !


Pascal et Gaby ont bien discuté pendant que Marc était au gril ...


et moi avec mon appareil photo pour profiter du coucher de soleil venant.
Merci, encore merci cela nous a fait tant de bien !